Riff News

Section du marché des valeurs TMT, composée des sociétés construisant un business model sur l'explosion de l'accès massif du grand public à Internet, de 1996 à 2000 environ, et plus généralement sur l'accroissement de la place des NTIC dans leur ensemble au sein de l'économie en général.

Une bulle financière s'est formée sur ce secteur, notamment autour des FCPI, donnant lieu à la folie des startups (les années 1999-2000 en France), qui a explosé après les premières faillites de projets à grande visibilité comme boo.com.

A partir de 2000, le secteur a entrepris sa rationalisation et son industrialisation, avec d'incessants mouvements de concentration, une professionalisation accrue, et l'arrivée de managers traditionnels en remplacement des jeunes prodiges milliardaires pionniers du secteur.

1998-2000

Première faillite majeure de la Net-Economie, et déclencheur de l'éclatement de la bulle financière des NTIC à l'été 2000.

Boo.com a été exemplaire des erreurs reprochées aux entreprises de la première vague de la Net-Economie : créé début 99 par un pool d'investisseurs traditionnels autour de créateurs de mode suédois, Boo.com a dépensé sans compter dans une création visuelle excessive, au-delà du potentiel des browsers du marché, des dépenses de publicité aussi considérables qu'injustifiées pour un site d'e-commerce non finalisé, et au final un chiffre d'affaires dérisoire.

Souvent cité comme exemplaire à son lancement du fait de son panel d'investisseurs haut de gamme et des ambitions de ses créatifs, Boo.com a fermé après à peine plus d'un an d'existence et six mois seulement en ligne, marquant le début de la tendance B2B (back to business). La marque a ultérieurement été reprise par un autre e-tailer, et début 2006 un relancement du site est annoncé.

Voir start-up, start-down.

1999-2000

fin 90s

Mécanisme par lequel l'opérateur d'accès à une plateforme de communications facture aux clients l'accès aux services accessibles par son entremise, en rémunérant les services en ligne par un reversement sur les sommes ainsi perçues.

Ce modèle, popularisé par le réseau Télétel, a été la source du succès économique du Minitel en France entre 1985 et 1995, mais il a été battu en brèche par le modèle du "tout gratuit" popularisé au lancement d'Internet dans le grand public à partir de 1995, avant de revenir au travers de l'accès contrôlé aux portails Wap et i-mode des opérateurs de téléphonie mobile, de la liaison Web-Minitel, et de services de facturation par le FAI pour des services en ligne, par des mécanismes comme iPin. Voir VDXML.

1983

Dans le contexte des grands systèmes jusqu'aux années 90, certains opérateurs étaient en charge de la partie exécution des tâches d'exploitation des systèmes centraux. L'évolution des logiciels système a réduit a bien peu les débouchés dans cette branche particulière de la profession

Il s'agit sans doute de la profession la moins gratifiante et la plus physiquement éprouvante des métiers des technologies de l'information

Voir médiamaticien(ne).

concepteur-réalisateur multimédia

Professionnels à double compétence: informatique d'une part et commerce/administration d'autre part.

Sans être architectes des nouveaux médias, ils en sont des utilisateurs spécialistes : stations de travail en réseau, serveurs, Internet / Intranet / Extranet, courrier électronique, logiciels multimédia et systèmes vidéo en réseau.

Leurs métiers sont ceux de la documentation et la communication : acquisition, traitement, gestion et diffusion de l'information, au moyen des techniques les plus récentes dont ils assurent généralement la mise en œuvre opérationnelle.

Technique marketing visant à encourager le bouche à oreille électronique, afin de maximiser par l'exposition d'un site Web par le biais des visiteurs agissant comme agents de propagande bénévoles.

La technique de marketing viral n'est toutefois pas dépendante des TIC, dans la mesure où elle peut s'appliquer à tout produit dont le marketing passe par l'implication des clients. Comparer avec sticky marketing, social engineering.

Le Web 2.0 repose largement sur ce mécanisme.

marketing viral

• l'actualisation fréquente des contenus, pour provoquer des visites récurrentes
• la richesse des contenus, pour provoquer des visites plus longues
• l'interaction avec l'utilisateur, par des forums permettant aux visiteurs de participer à des discussion et ainsi, potentiellement, de contribuer sans frais à l'enrichissement des contenus et d'être exposés à un nombre élevé de sollicitations
• le fractionnement des contenus, pour faire en sorte que la consommation, typiquement gratuite, d'un contenu informationnel donne lieu à l'exposition à plusieurs habillages successifs: publicités tournantes, liens variables dans les marges

Comparer avec "marketing viral".