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partitionnement du pauvre

Pratique consistant à déployer, en particulier sur MongoDB le mécanisme de partitionnement (sharding) sur les cœurs multiples d'un seul serveur afin de contourner les limites de performance liées au caractère mono-fil d'un moteur de stockage sur des supports physiques rapides comme les SSD, au lieu de déployer des serveurs multiples comme c'est habituellement le cas.

Ce procédé, économique en matériel en comparaison avec le partitionnement classique, est une mesure de pis-aller, dans la mesure où un moteur de stockage plus performant pourrait accéder à des supports d'écriture multiples sans être pénalisé par un verrou limitant sa performance à celle obtenue sur un seul cœur, sans exposer à l'application les limitations additionnelles résultant du partitionnement.

2013

Terme générique recouvrant dans les années 2000 les bases de données utilisant d'autres langages de manipulation que SQL.

Il recouvre en particulier les systèmes de stockage clef/valeur comme les bases de données inspirées de Memcached, les serveurs de structures de données comme Redis, les bases de données orientées colonne comme le BigTable de Google, et les bases de données documentaires comme MongoDB ou CouchDB.

Bien que les bases de données non SQL soient historiquement antérieures, notamment sur grands systèmes, aux bases relationnelles/SQL (bases hiérarchiques comme IMS, réseau CODASYL, etc), le terme n'est généralement utilisé qu'en référence à ces bases plus récentes.

1988

Base de données documentaire (NoSQL), conçu sur la base d'un stockage de documents structurés dérivé de JSON, et utilisant largement le langage JavaScript et le format de données JSON.

Voir ghetto sharding, MEAN, ODM, Mongoose.

Depuis 2007

PHP Data Objects

Extension PHP 5 binaire pour l'accès uniformisé aux bases de données, indépendant de la base accédée.

Comme pour PEAR:DB, l'uniformisation ne concerne que l'API d'accès, et non la syntaxe SQL.

Apparue avec PHP 5.0 comme extension PECL, PDO est incluse en standard à partir de PHP 5.2.

Basically Available, Soft-state, Eventually consistent

Terme forgé par analogie avec ACID pour opposer les systèmes distribués traditionnels, qui visent à appliquer les règles ACID communes dans l'univers des SGBD, avec les systèmes ultérieurs, centrés sur Internet, qui ont des propriétés différentes:

• Basically Available: le système est généralement disponible, même en cas de désynchronisation
• Soft-state (variante: Scalable): règles de cohérence faibles, applicables à des systèmes très vastes
• Eventually consistent: la cohérence n'est pas visée après chaque opération, mais au bout d'un temps et d'un nombre d'opérations indéfini

Le choix du terme est évidemment un jeu de mots sur l'opposition entre acides et bases en chimie.

Voir Bayou.

1993

Petit datawarehouse destiné à un sous-ensemble de données spécifique, par opposition au datawarehouse général.

entrepôt de données

Stockage inversé des données d'entreprise, destiné à l'analyse et au reporting, et non aux transactions opérationnelles.

Comparer avec datamart. Voir EIP.

SQL Server Analysis Services

Extension de Microsoft SQL Server 2005 apportant à ce serveur relationnel les fonctionnalité OLAP et exploration de données, pour les systèmes de type SIAD.

SSAS exploite des "cubes" de données dans lesquels il stocke les données agrégées provenant du niveau relationnel, afin de faciliter leur exploiration par les systèmes décisionnels.

2005

Relational DBMS

Voir SGBDR.

Automatic Storage Management

Mécanisme de LVM des bases de données Oracle, introduit dans la version 10g.

A mi-chemin entre l'accès direct au disques (raw disk access), performant mais peu pratique, et l'accès par le système de fichiers, pratique mais moins performant, l'accès ASM permet un accès plus simple aux disques, en les plaçant sous l'administration d'une instance dédiée.

2006