Définition
Initialement, spécification CCITT (ITU-T) d'une interface pour les liaisons série 48 kbps. Elle s'est rapidement généralisée aux liaisons synchrones à tous débits au-dessus de 20 kbps, et est encore largement répandue au début des années 2000, bien que le ITU-T l'ait dénormalisée en 1988 pour la remplacer par les interfaces V.10 et V.11.
Techniquement V.35 mélange des signaux différentiels à la mode RS-422 et à terre commune à la mode RS-232. Elle inclut les signaux usuels DTR, DSR, DCD, RTS et CTS de la RS-232 en terre commune, à signal sur un seul fil, compatibles fonctionnellement avec les signaux RS-232. En revanche, les signaux de données et horloge (liaisons synchrones) sont différentiels, comme sur une liaison RS-422.
Le raisonnement sous-jacent est simple: les signaux de contrôle V.35 varient très lentement, et restent constants sur de longues périodes, présentant donc une forte immunité naturelle au bruit. En revanche, les signaux d'horloge et de données varient rapidement, et sont donc mieux protégés par la transmission différentielle.
En règle générale, lorsqu'un choix existe pour l'interfaçage d'un matériel entre RS-323 et V.35, RS-232 est une solution plus économique ; en outre, la volumineuse prise V.35 est trop importante pour de nombreuses cartes série présentes sur les ordinateurs et certains routeurs, requérant fréquemment un câble intermédiaire au câblage non standard, pour relier une prise DB25 sur l'équipement et à la prise V.35 du DSU.
Epoque du terme